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Plus de 80 % des résolutions adoptées par le CSNU au cours de la dernière décennie concernaient l'Afrique, mais aucune n'a abouti à une paix durable.

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Fatuma Noor | Fatuma.noor@oxfam.org | +254723944682

Simon Trépanier | Simon.Trepanier@oxfam.org | +39 388 850 9970

Notes to editors:

Notes aux rédactions

  • Lire le rapport Veto contre l’humanité d’Oxfam
  • Oxfam a étudié les 23 crises les plus longues répertoriées dans les « Aperçus des besoins humanitaires » (publiés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies) pendant au moins cinq années consécutives au cours de la dernière décennie, à savoir : Afghanistan, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Éthiopie, Haïti, Iraq, Libye, Mali, Myanmar, Niger, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Tchad, Territoire palestinien occupé et Israël, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie, Ukraine, Venezuela et Yémen. Source : Bureau OCHA des Nations Unies Aperçu de la situation humanitaire mondiale 2024 et UNOCHA 2014-2018
  • Au cours de la dernière décennie, 8 résolutions sur 12 concernant la Palestine et Israël, 15 sur 58 concernant la Syrie et 4 sur 7 concernant l’Ukraine ont fait l’objet d’un veto. À eux deux, la Russie et les États-Unis sont à l’origine de 75 % des 88 vetos du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis 1989 (les autres ayant été opposés par la Chine). Ni la France ni le Royaume-Uni n’ont utilisé leur droit de veto au cours de cette période. Source : pour plus d’informations sur les vetos du Conseil de sécurité des Nations Unies, voir la bibliothèque Dag Hammarskjöld des Nations Unies (non daté), UN Security Council Meetings & Outcomes Tables: Veto List.
  • La Russie et les États-Unis ont apposé ensemble 75 % des 88 vetos du CSNU depuis 1989, le reste étant le fait de la Chine. Ni la France ni le Royaume-Uni n'ont utilisé leur droit de veto au cours de cette période. La France et le Royaume-Uni n'ont pas utilisé leur droit de veto au cours de cette période : Pour plus de détails sur les vetos du CSNU, voir la bibliothèque Dag Hammarskjöld de l'ONU. (n.d.). Tableaux des réunions et des résultats du Conseil de sécurité de l'ONU : Veto List. Consulté le 20 juillet 2024. Pour plus de détails sur les résolutions approuvées, voir UNSC Resolutions. 
  • Sur les 23 crises prolongées, 11 (48 %) ont fait l’objet de moins de cinq résolutions au cours de la dernière décennie. Source : voir ci-dessus.
  • D’après les calculs d’Oxfam, 1,1 million de personnes ont perdu la vie au cours de la période 2014-2023 dans les 23 crises prolongées. Ces calculs se basent sur la version de l’ensemble de données au niveau des conflits et sur les meilleures estimations des décès pendant les combats (par opposition aux estimations les plus élevées ou les plus basses). Source : Uppsala Conflict Data Program, données sur les décès pendant les combats, version 24.1
  • Pour calculer les besoins de financement mondiaux, Oxfam s’appuie sur la base de données Financial Tracking Service du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies compilant les appels coordonnés de 2014 à 2023. Seulement 43 % du montant de l’appel total de 54,1 milliards de dollars a été effectivement collecté en 2023.
  • D’après l’article 27(3) de la Charte des Nations Unies, « une partie à un différend s’abstient de voter ». 
  • Le nombre de personnes concernées par ces 23 crises prolongées et ayant besoin de toute urgence d’une aide humanitaire a augmenté de plus de 250 % pour atteindre 233,5 millions en 2024, contre 90,84 millions en 2015. Source : Aperçu de la situation humanitaire mondiale (2015) et (2024) du Bureau OCHA des Nations Unies.
  • Selon le Bureau OCHA des Nations Unies, le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire a pratiquement quadruplé au cours de la dernière décennie, passant de 77,9 millions en 2015 à 299,4 millions en 2024. Source : voir ci-dessus.
  • Selon le Rapport mondial sur les crises alimentaires 2024, 199,6 millions de personnes souffraient de niveaux d’insécurité alimentaire critiques ou extrêmes dans 20 des 23 pays étudiés. Les données pour l’Iraq, la Libye et le Venezuela étaient insuffisantes ou ne répondaient pas aux exigences du Rapport mondial sur les crises alimentaires.